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Interview de l’AVEM – Premier essai transformé pour les Assises Nationales des infrastructures de charge Rédigé par - le 24 Fév 2012 à 00:00 0 commentaires

Isabelle Rivière, Présidente de l’AVEM et organisatrice des 1ères Assises Nationales des Infrastructures de Charge revient sur cet évènement qui s’est déroulé à Nice les 16 et 17 février 2012 et en dresse un premier bilan.

Avant d’en dresser le bilan, peut-on rappeler les principaux objectifs de ces Assises ?

Ces 1ères Assises Nationales des infrastructures de charge avaient d’abord pour but de rassembler la profession : les acteurs du véhicule électrique, des infrastructures de charge, les fournisseurs, les installateurs, les experts, les collectivités, les entreprises, les grands groupes qui sont très actifs dans le déploiement du véhicule électrique notamment à travers l’UGAP.

Les débats étaient organisés autour de table-ronde. Cela a permis de dresser un inventaire très large des problèmes concernant les infrastructures de charge ?

Nous avons effectivement eu un programme extrêmement dense qui a pu effrayer au départ puisque nous avions un timing extrêmement serré établi sur une journée et demi.

La première journée était dédiée au retour d’expérience de collectivités pilotes qui s’étaient engagées dans le plan de déploiement des infrastructures de charge au niveau national avec la présence de cinq collectivités.

Nous avions à cette occasion Louis Nègre comme grand témoin qui a aussi fait le point sur les collectivités à petite échelle.

En effet, il n’y a pas que les grandes collectivités : tout le monde ne fait pas de l’Auto Bleue ou de l’Autolib’ et il y a beaucoup de collectivités qui voudraient mettre une deux ou trois bornes.

Quel est le mode d’emploi ? C’est ce que nous avons voulu leur apprendre en se basant sur le témoignage de la Ville de Venelles, précurseur en la matière dans le territoire d’Aix en Provence. Nous avons présenté des offres commerciales d’installateurs, Sodretel et EDTE, qui répondent spécifiquement à cette demande d’installation à petite échelle. Un véritable package !

La profession a réellement répondu présente lors de ses Assies ?

C’est extraordinaire ! Nous avons fait salle comble et du clôturer les inscriptions un jour avant l’évènement car il y avait un peu plus de 190 personnes inscrites. Nous comptions environ 30 % de collectivités présentes et plus de 60 % d’entreprises.

C’est très rare de provoquer ce mixte entre entreprises, collectivités, constructeurs, représentants de la LLD : un véritable rassemblement de l’écosystème qui peut faire démarrer le VE.

Les participants sont repartis satisfaits ? Une véritable réussite ?

Les participants sont repartis ravis et je suis touchée par les nombreux témoignages. Tous nous on dit « on sera là l’année prochaine ! ».

Alain Philip, qui a fait la conclusion de ces Assises, nous a fait l’honneur de nous annoncer que la Métropole nous suivait et a annoncé la seconde édiction des Assises qui aura lieu dans un an car il est très rare de pouvoir rassembler à la fois industriels, experts, collectivités pour échanger durant un jour et demi.

C’est un format qui fonctionne et qui va devenir pérenne. Les Assises Nationales des infrastructures de charge appartiendront à Nice désormais !

Alain Philip a même souhaité qu’il y ait une réunion intermédiaire ?

Absolument ! La force de ces Assises a été le fond du programme que j’ai élaboré avec doigté et en le changeant de nombreuses fois afin qu’il puisse répondre à différentes préoccupations au sein de la thématique des infrastructures de charge.

Nous avons également réfléchi à l’écosystème du VE, c’est-à-dire la complémentarité entre les différents modes et lieux de charge, mais aussi à la problématique de la prise et du droit à la prise dans les copropriétés. Il y a eu beaucoup d’experts sur de sujets extrêmement précis dont des représentants du ministère qui nous ont fait l’honneur de rester une journée et demie pour éclairer les lois.

Cette émulation entre experts et ce partage d’informations et d’expériences a été retenu par l’ensemble des participants en disant « on ne se parle jamais autant ».

Dans 6 mois, Alain Philip a effectivement proposé de faire une réunion technique car c’est un milieu qui évolue très vite : Qu’est ce qui a changé ? Qu’est ce qui a évolué ? Quelle expérimentation a démarré ?… De fait cela préparera certainement les différents sujets et ateliers de nos deuxièmes Assises.

La pérennisation des Assises à Nice, c’est une belle satisfaction pour l’AVEM ?

L’AVEM a plus de dix ans d’existence et j’en suis Présidente depuis deux ans. Après une période « foire et marché » nous rassemblons aujourd’hui les professionnels du milieu. C’est une réelle satisfaction et même une fierté puisque l’AVEM ne compte qu’un seul salarié.

Nous avons réalisé un bel exploit puisque c’est l’énergie et la passion qui font que demain, nous roulerons en électrique.

Aujourd’hui, l’avenir appartient véritablement au véhicule électrique ?

Oui et d’ailleurs je reprendrai une formule qui a été récurrente durant ces Assises : « L’essayer c’est l’adopter ! »

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