Une étude récente de l’institut Allemand d’Ecologie Appliqué conclut que « le développement des voitures électriques en Allemagne peut permettre de réduire les émissions de CO2 mais dans une moindre mesure que celle de voitures traditionnelles, moins gourmandes en carburant », d’après l’AFP (Agence France-Presse).
« La condition décisive pour que les voitures électriques soient un succès est le développement des énergies renouvelables », conclut Charlotte Loreck, experte des questions du marché de l’électricité de l’institut.
L’institut estime que d’ici 2030 les véhicules électriques et hybrides représenteront 14% du parc automobile Allemand et permettront de baisser de 6% les émissions.
Une incidence relative de l’électrique par rapport au thermique ?
Bien que les véhicules électriques n’émettent aucune émission, l’étude précise que les véhicules thermiques ont encore une marge de progression importante.
« Si les voitures à essence gagnent fortement en efficacité énergétique d’ici 2030, elles peuvent faire baisser de 25% les émissions de gaz à effet de serre », relève Florian Hacker, chercheur, dans un communiqué de presse accompagnant l’étude.
La question de l’énergie de charge
Outre les réserves émises sur l’estimation de la taille et à la composition du parc, l’institut alerte sur la recharge qui pourrait occasionner des « pics de consommations à des moments défavorables » et « renforcer le recours à des centrales à charbon polluantes, qui sont surtout mises à contribution pendant la nuit en Allemagne ».
L’institut prévoit qu’en 2030, les voitures électriques consommeront 2% de la consommation actuelle en Allemagne.
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