Bénéficiant d’une ligne entièrement redessinée, l’arrivée de la nouvelle Auris hybride marque la volonté de Toyota de développer ses parts de marché sur le segment C en Europe et devrait séduire à la fois professionnels et particuliers.
Design en rupture
Esthétiquement, la nouvelle Auris n’a plus grand-chose à voir avec la génération précédente et ses lignes, plus dynamiques, ne sont pas sans rappeler la berline CT-200h de Lexus qui est d’ailleurs fabriquée sur la même plateforme que l’Auris.
A la fois plus longue (+ 30 mm pour 4.275 m) et plus basse (-55mm pour 1.46 m) que sa devancière, elle améliore également son aérodynamique avec un Cx passant de 0.292 à 0.277.
Et pour marquer son appartenance hybride, l’Auris se pare d’un logo bleuté et de marquages spécifiques.
Un coffre plus spacieux
Le défaut principal de la précédente Auris hybride a été corrigé et les batteries Ni-Mh, déplacée sous la banquette arrière, n’empiètent désormais plus sur l’habitabilité du coffre.
Résultat : avec 360 l de capacité de chargement contre 279 l précédemment, l’Auris hybride affiche un volume de chargement identique aux versions thermiques. Et pour ceux qui souhaitent encore davantage d’espace, rappelons la sortie prochaine de la très attendue version break, l’Auris Touring Sport, avec une capacité de chargement annoncé de 530 litres.
Performances et consommation
Côté motorisation, rien ne change et la nouvelle Auris conserve le système Hybrid Synergy Drive issu de la Prius 3 qui associe un moteur 4 cylindres essence 1.8 l de 99 chevaux à un moteur électrique de 82 ch (60kW). Au final, les deux motorisations cumulent 136 chevaux de puissance avec un 0 à 100 km/h abattu en 10.9 secondes.
En cycle mixte et selon les normes européennes, la nouvelle Auris hybride annonce des émissions de CO2 de 85g/km et une consommation moyenne de 3.8 l/100 km. Dans la réalité, nous sommes parvenus lors de notre essai à une moyenne d’environ 4.5 l/100 km en usage urbain où le passage en mode « Zero Emission » est régulier. En revanche, dès lors qu’il s’agit d’arpenter l’autoroute, le mode full-électrique, limité à 50 km/h, se fait beaucoup plus discret avec une consommation moyenne constatée aux alentours de 5.5 l/100 km.
Moins chère que le diesel
Toyota continue de vouloir démocratiser sa technologie hybride avec un véhicule qui, grâce au nouveau bonus écologique, n’est pas plus cher qu’une version Diesel de puissance équivalente.
Disponible en deux niveaux de finition, Dynamic et Tendance, aux tarifs respectifs de 24.600 € et 26.600 €, l’Auris hybride bénéficie du nouveau bonus écologique de l’Etat avec une aide correspondant à 10 % du prix d’achat, soit entre 2.460 et 2.660 €. Sans oublier, pour les professionnels, l’exonération de TVS pendant deux ans.
Au final et selon les estimations de notre éco-comparateur en ligne, sur 4 ans et 60.000 km, l’Auris hybride est 6 % moins chère que sa version diesel 124ch.
Et si vous êtes professionnels, rappelons que cette version hybride bénéficie de deux ans d’exonération de TVS…
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