L’Union Européenne a adopté ce lundi 29 septembre sa Directive CPT (Clean Power for Transport), une nouvelle réglementation destinée à assurer la mise en place de points de ravitaillement pour les carburants alternatifs et à fixer des normes communes encadrant leur conception et leur utilisation. Les Etats membres devront présenter leurs plans d’actions d’ici fin 2016.
Jusqu’à présent, l’essor des carburants propres s’est heurté à trois obstacles: le coût élevé des véhicules, la faible réceptivité des consommateurs et le manque de bornes de recharge et de stations de ravitaillement. Ces obstacles forment un cercle vicieux. Avec la nouvelle «directive relative au déploiement de l’infrastructure pour les carburants de substitution», les États membres devront prévoir une infrastructure minimale pour les carburants alternatifs tels que l’électricité, l’hydrogène et le gaz naturel, et appliquer des normes européennes communes aux équipements requis et à l’information des usagers.
Approuvé par le parlement européen en avril dernier, la Directive fixe également des prises communes pour la recharge des véhicules électriques. Type 2 pour la recharge normale et Combo 2 pour la charge rapide avec une ouverture sur d’autres standards rapides comme CHAdeMO afin de ne pas pénaliser les véhicules électriques déjà en circulation avant l’entrée en vigueur de la Directive.
Des plans d’actions nationaux d’ici fin 2016
Selon les termes de la Directive, les Etats membres devront fixer et rendre publics leurs objectifs et présenter leurs cadres d’action nationaux d’ici à la fin de 2016.
Une obligation qui s’applique pour les bornes de recharge, mais aussi pour les autres carburants -GNV, GNV et hydrogène – pour lesquels la présence d’infrastructures de ravitaillement est indispensable pour garantir le développement du marché.
«Les carburants de substitution sont d’une importance cruciale pour améliorer la sécurité de l’approvisionnement énergétique, réduire les effets du transport sur l’environnement et doper la compétitivité de l’UE», a déclaré Siim Kallas, vice-président de la Commission chargé des transports. «Avec cette nouvelle réglementation, l’UE offre aux entreprises la sécurité juridique qu’elles appelaient de leurs vœux pour commencer à investir et réaliser des économies d’échelle. Les États membres de l’UE réclamaient une certaine souplesse dans le déploiement des infrastructures. Il leur appartient désormais de mettre au point les cadres d’action nationaux adéquats.»
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Constructeurs, importateurs, collectivités, entreprises ou particuliers, rejoignez-nous et bénéficiez des nombreux avantages accordés à nos membres.
Vous souhaitez rester au courant des dernières nouveautés et recevoir une notification dès qu'un article est publié, inscrivez-vous à notre newsletter !