Fervent défenseur du véhicule électrique et acteur engagé du développement de l’électro-mobilité sur l’Ile de Saint-Barthélemy, dans les caraïbes, Bruno Miot nous propose un test de sa BMW i3. Un essai qui vient une nouvelle fois confirmer la pertinence du véhicule électrique en milieu insulaire…
Bonjour à tous les passionnés de V E
Après avoir roulé et essayé depuis plus de 10 ans presque tous les VE et tous les quadricycles électriques à Saint Barthélemy tels que Gem Car, Volteis, Comarth, Twizy, Tazzari, Mia, Tesla Roadster, Bolloré Blue Car (il ne doit manquer que la Zoé que j’ai essayé en métropole et que Renault n’a pas encore voulu tester sur l’île), je viens de recevoir ce qui est à mon avis la plus fantastique des voitures électriques actuelles : la BMW i3.
Franchement, je ne manque pas d’éloges pour ce bijou de technologie. Comme je l’ai précisé dans le 1er avis publié sur le site (lien), je n’arrive pas à lui trouver de défaut. Même le prix me paraît tout à fait en cohérence avec sa technologie, tant au niveau de sa motorisation qu’au niveau des matériaux employés pour sa construction.
L’autonomie : 145 km réalisés
Nous sommes partis à 16h30 avec une température extérieure de 30°en Eco+ donc sans climatisation mais avec vitres et toit ouvrant ouverts, donc tout à fait bien pour un test d’autonomie sur une île dont la topographie est marquée parfois marquées par des pentes à plus de 33% (et qui dit pente dit évidemment consommation…).
Après avoir fait un premier tour de l’île, soit 35 km en passant par les moindres recoins, je suis reparti pour une seconde boucle au terme de laquelle j’ai parcouru 75 km avec une jauge « carburant » pile à la moitié.
J’ai fini le test le lendemain à prêt de 145 km avec une jauge à 0 km depuis près de 5 km, comme il faisait nuit je n’ai pas osé continuer jusqu’à la panne totale… mais jusqu’où va cette i3 !!
Le VE, solution idéale en milieu insulaire
Si ce test ne reflète pas vraiment l’utilisation de l’i3 en métropole (petitesse de l’île, vitesse moyenne de 35km/h avec des pointes à 70 km/h Max), il confirme la pertinence du véhicule électrique en milieu insulaire.
Pour vous donner une idée plus précise, un véhicule équivalent à la i3 en termes de gabarit et de praticité sur l’île (les « best-sellers » sur l’île étant le Dahatsu Terios et le Suzuki Grand Vitara 3 et 5 portes) consomme en moyenne 25 litres au 100 km.
J’ai fait le calcul pour une personne qui fait en moyenne 10.000.km/an cela représente environ 25.000 euros d’essence sur 8 ans (nombre d’années de garantie de la batterie de la i3) pour un coup d’environ 1000 euros d’électricité pour la même période. Sans oublier qu’il n’y a presque plus d’entretien, d’huile, de filtre, de plaquettes de freins etc…. Bref cette i3 nous fait vraiment sauter un siècle et permet de réaliser de sacrées économies.
De plus avec notre abri solaire nous rechargeons la i3 avec le soleil de Saint-Barth. Alors elle est pas belle la vie ?
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