La seconde édition du France Electrique Tour se déroulera du 23 au 27 mai. Organisé par Tour Véhicules Electriques (TVE) qui a créé de nombreux événements de promotion du véhicule électrique comme le Tour Poitou-Charentes, le Rallye européen de la Moselle ou le Vendée Energie Tour, ce rallye longue distance, qui reliera Paris à la Côte d’Azur, doit affirmer tout le potentiel du véhicule électrique capable aujourd’hui de parcourir un nombre de kilomètres appréciable en une journée. L’AVEM est partenaire du France Electrique Tour auquel participera un véhicule à ses couleurs, conduit par son conseiller technique Mark Nitters.
Une vingtaine de voitures au départ
Le France Electrique Tour s’adresse prioritairement aux entreprises (y compris les constructeurs et leurs concessionnaires), aux collectivités, aux clubs, et aux associations. Cet événement constitue pour eux un excellent support de communication pour valoriser une offre liée à la mobilité électrique ou pour démontrer leur implication dans le développement durable. Il est aussi un moyen ludique de faire du networking. Une vingtaine d’équipages seront au départ, répartis en 4 catégories de véhicules électriques. La première comprend les véhicules 100% électrique à forte autonomie, susceptibles d’effectuer le parcours avec une recharge minimale comme la Tesla Model S. La seconde est composée de voitures électriques acceptant la charge rapide (CHAdeMO) comme la Nissan Leaf, le Nissan e-NV 200, la Citroën C-Zero, la Peugeot iOn ou la Mitsubishi i-MiEV. La troisième est constituée des voitures acceptant la charge semi-rapide (prises T3 ou T2 en 22 kW) comme la Renault Zoé ou la Smart ForTwo ED. Enfin, la dernière est réservée aux véhicules hybrides rechargeables ainsi qu’aux véhicules électriques à prolongateur d’autonomie comme la BMW i3 à prolongateur, la BMW i8, l’Opel Ampera ou les Toyota Plug-in.
Plus de 1 200 km en 4 jours
Tous ces véhicules devront parcourir 1 200 km en 4 jours avec un changement de parcours par rapport à la première édition où les concurrents devaient relier Auxerre à Bordeaux en passant par la Bretagne. Cette fois, ils partiront de Paris, le 23 mai, avec un prologue jusqu’en Seine et Marne, à La Rochette, pour arriver au sein d’un salon du véhicule électrique organisé par le Syndicat D’Electricité de Seine et Marne (SDESM). Le lendemain, cap sur la Bourgogne en direction d’Auxerre, puis de Beaune en passant par Saulieu. Le 25 mai, départ pour atteindre Lyon à la mi-journée, avant d’emprunter le couloir rhodanien pour arriver à Valence. Le 26, les participants reprendront leur périple pour rejoindre Bouc Bel Air dans les Bouches du Rhône, avec une étape en Avignon à la mi-journée. Enfin, le dernier jour les conduira vers l’arrivée dans la Métropole Nice Côte d’Azur à Cagnes-sur-Mer, après des étapes dans le Var et à Grasse.
Démontrer la crédibilité du véhicule électrique
En parcourant plus de 1 200 km en 4 jours, avec des étapes (hormis celle du prologue) de 300 à 320 km par jour, le France Electrique Tour entend faire la démonstration de la capacité du véhicule électrique à sortir de sa zone de proximité pour effectuer de longues distances. De par sa configuration, le FET simule d’ailleurs le cas d’un véhicule alternant dans la journée temps de roulage et temps de stationnement durant lequel il va pouvoir se recharger. L’organisation des étapes montre qu’il est possible de s’éloigner hors de ses bases avec un véhicule électrique qui est aujourd’hui parfaitement capable d’effectuer un kilométrage journalier suffisant. Ceci d’autant plus que partir avec un groupe de 20 véhicules, devant utiliser les mêmes infrastructures de recharge, rend la tâche beaucoup plus ardue. Déplacer un seul véhicule sur le même parcours se ferait beaucoup plus rapidement.
Les corridors de recharge au banc d’essai
Le France Electric Tour entend aussi démontrer la nécessité de pouvoir disposer d’infrastructures de recharge en nombre suffisant et auxquelles les utilisateurs puissent se raccorder facilement grâce à l’interopérabilité des bornes. Ce grand rallye à travers la France permettra également de passer au banc d’essai les corridors de recharge qui se mettent progressivement en place et qui commencent à offrir un bon maillage du territoire. Ainsi, le départ aura lieu à côté d’une des stations de recharge Belib, le réseau de bornes de recharge accélérée mis en place par la Mairie de Paris, tandis que l’arrivée à Cagnes-sur Mer se fera auprès d’une borne rapide de la Métropole Nice Côte d’Azur. Sur le parcours, les véhicules se rechargeront principalement sur les bornes rapides installées par Nissan et ses partenaires, ainsi que sur les bornes rapides mises en place par la CNR entre Lyon et Arles. A noter que deux tronçons sont prévus sur autoroutes pour valoriser les bornes rapides du réseau Corri-Door exploité par Sodetrel, tandis que les Tesla utiliseront le réseau de Superchargeurs de la marque pour se recharger tout au long du parcours. Un parcours qui fait aussi la preuve qu’il est possible de faire du tourisme en France à bord du véhicule électrique, en prenant certes un peu plus de temps mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose.
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