En 2015, Pascal Houssard, directeur général du SyDEV organisateur du Vendée énergie Tour, se réjouissait de compter à l’épreuve d’éco-conduite deux motos électriques, dont une Zero Motorcycles. Cette année, le Rallye des ambassadeurs accueillait 4 deux-roues. Parmi eux, une S venue de Belgique, qui comblait notre adhérent, représenté sur place, au village de la mobilité, par son country manager pour la France : Bruno Muller. Coup de projecteur sur une marque qui a le vent en poupe et qui commercialise sa toute première série limitée : la DSR spéciale 10e anniversaire. Mille euros également remboursés jusque fin juin pour l’achat d’une Zero.
Une belle progression pour 2016
Dans notre article intitulé « L’après Vendée énergie Tour 2016 », Pascal Houssard révélait : « Electric Motion et Zero Motorcycles France bénéficiaient déjà fin mai d’un chiffre d’affaires plus important que celui de toute l’année 2015 ». Bruno Muller confirme : « Nous avions immatriculé une cinquantaine de Zero Motorcycles en France en 2015, un chiffre déjà atteint à ce jour ». Il se réjouit de compter 18 concessionnaires dans l’Hexagone, contre 4 l’année dernière. Pour lui, qui connaît bien le marché du deux-roues depuis son passage chez Yamaha et Piaggio, « développer le réseau est une priorité ». Il recrute parmi les professionnels « qui veulent être acteurs du changement pour une mobilité plus propre ». Il résume : « Certains sentent qu’il se passe quelque chose actuellement dans ce domaine, et souhaite participer à ce nouveau courant ». Quoi qu’il en soit, « l’électrique fera bien partie demain du marché de la moto, qu’on le veuille ou non », avance-t-il.
L’essai : la clé pour réaliser des ventes
Pour vendre ses motos électriques, Bruno Muller sait qu’il n’y a pas mieux que d’en « prêter un exemplaire pendant 10, 20 ou 30 minutes afin d’en faire découvrir les performances et l’attrait ». Venu de Belgique pour participer au Rallye des ambassadeurs avec sa S de 2013, Jacques Verhaegen acquiesce : « C’est en essayant une Zero Motorcycles près de chez moi que j’ai été conquis par les engins de la marque ». Bruno Muller, lui, ne compte plus les motards qui ont enfourché une de ses bécanes « avec comme a priori que les sensations ne seraient pas au rendez-vous ». Ils reviennent, souvent avec un même mot à la bouche : « bluffant » !
Simplicité sophistiquée
« Simplicité sophistiquée » : voilà l’expression choisie par Bruno Muller pour évoquer les productions de Zero Motorcycles. Et pour la partager largement avec les amateurs, il n’hésite pas à exposer plusieurs modèles dans différentes manifestations, comme au village de la mobilité du Vendée énergie Tour, il y a une vingtaine de jours, ou, dans quelques semaines, au 2e Salon du véhicule électrique et hybride à Val d’Isère (14-17 juillet 2016). « Sur cet engin particulièrement abouti, l’absence de boîte de vitesses procure un agrément incomparable : il suffit juste de tourner la ‘poignée de gaz’ pour se consacrer au seul plaisir de piloter », indique le country manager France du constructeur. Un sentiment partagé par Jacques Verhaegen qui, lors de son essai d’une Zero Motorcycles, avait aussi le choix avec une Brammo. Ingénieur électromécanicien de formation, il estime que « c’est un non sens, déjà en termes de pertes mécaniques, que de proposer une boîte sur une moto électrique ».
Des motos à vocation urbaine et périurbaine
« Avec une autonomie d’environ 200 kilomètres, les Zero Motorcycles sont des motos urbaines et périurbaines », affirme Bruno Muller. Une déclaration que ne partage pas vraiment Jacques Verhaegen, qui n’hésite pas à se faire plaisir avec sa S sur les routes. « Depuis Bruxelles, je suis allé faire le tour de l’Ardèche, me suis amusé dans les Alpes, et j’ai rejoint la Vendée pour le VET cette année », plaide-t-il. « Du fait de son couple important, la S excelle sur les départementales et en montagne », rapporte-t-il. « C’est une vraie moto qui tient super bien la route », s’enthousiasme-t-il. « Ce n’est pas qu’une moto de ville, mais je comprends le choix de communication de Bruno Muller qui met en avant le décor dans lequel les Zero Motorcycles disposent de la meilleure autonomie », modère-t-il. « Je fais bien mes 200 kilomètres en ville, mais si je devais rouler à 130 km/h sur l’autoroute, ce serait pas plus de 80 km entre 2 charges », chiffre-t-il. « J’ai déjà fait 200 km sur route, mais en finissant à presque 10 km/h pour y arriver, parce que je n’avais pas le choix », témoigne-t-il.
50, 60, 80 km par jour
Dans la clientèle de Bruno Muller, nombreux sont les utilisateurs de Zero Motorcycles à parcourir quotidiennement 50, 60 ou 80 kilomètres par jour. Moins, sans doute, dévorent les réseaux départementaux comme le fait Jacques Verhaegen avec un quick charger dans chacune des sacoches de sa moto. Mais visiblement, tous sont convaincus par l’efficacité de l’entreprise. « Je n’ai pas consacré un seul euro en 18.000 kilomètres à l’entretien de ma S », se réjouit le motard belge, par ailleurs très sensible à l’opération de rappel dont sa moto à fait l’objet. « Sous le prétexte que la batterie de ma Zero n’aurait pas les bonnes caractéristiques, le constructeur me la remplace gratuitement par une neuve d’une meilleure capacité, 12,5 kWh contre 11,4 ».
Les 10 ans de Zero Motorcycles
Pour ses 10 ans, Zero Motorcycles propose deux offres exceptionnelles. La première prend la forme d’une série limitée à 50 exemplaires seulement pour le monde : une DSR spéciale 10e anniversaire, suréquipée. Les commandes sont ouvertes depuis le 7 juin dernier auprès des revendeurs agréés. Prix de l’engin : 20.590 euros. « Ce modèle est conçu pour être le modèle le plus élégant et le plus raffiné. Il propose des éléments qui font la signature de la marque tels que la peinture noire métallisée, des graphismes personnalisés, ainsi qu’une gamme complète d’accessoires. C’est le premier modèle à inclure un Charge Tank installé en usine, permettant aux clients d’étendre leurs possibilités de conduite en utilisant le réseau de stations de recharge de niveau 2, telles que les bornes Autolib’. Considérée comme une moto ‘trail’, polyvalente, la Zero DSR spéciale 10ᵉ anniversaire est un clin d’œil aux racines tout terrain de Zero Motorcycles », peut-on lire dans le communiqué de presse.
1.000 euros remboursés
Toujours à l’occasion des 10 ans de la marque, et pour rappeler qu’en France il n’existe pas de prime pour développer les ventes de scooters et motos électriques, Zero Motorcycles rembourse 1.000 euros pour tout achat, avant fin juin, d’une nouvelle moto Zero S, SR, DS ou DSR 2016, sauf la série spéciale 10e anniversaire. Les clients qui repartiraient avec une Zero FX ou FXS 2016 bénéficieraient, eux, d’une prime de 650 euros. Enfin, « Zero Motorcycles organisera une fête pour son 10e anniversaire le 10 septembre prochain. Les propriétaires d’une Zero seront invités à rejoindre le personnel de Zero Motorcycles et des personnalités notables pour des sorties à moto, des visites de l’usine et des séminaires techniques », promet le communiqué de presse. Il faudra juste se déplacer à Scotts Valley, en Californie. Chiche M. Verhaegen !?
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