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Derniers préparatifs pour l’e-Rallye de Monte-Carlo Rédigé par Emmanuel MAUMON le 21 Sep 2016 à 00:00 0 commentaires

Le premier e-Rallye de Monte-Carlo se déroulera du 12 au 16 Octobre. Actuellement, les organisateurs mettent la dernière main aux préparatifs de cette nouvelle épreuve qui succède au calendrier de la FIA au Rallye Monte-Carlo des Energies Nouvelles et au Rallye Monte-Carlo ZENN (Zero Emission – No Noise). Un changement de nom qui illustre la volonté de l’Automobile Club de Monaco d’aller encore plus loin et de ne pas se contenter d’un rallye se déroulant aux abords de la Principauté, mais de proposer un parcours de près de 1 000 km, ce qui donne à l’épreuve une toute autre dimension. L’objectif de l’ACM est de prouver qu’il est aujourd’hui possible, avec des voitures propres, de faire aussi bien que les pionniers qui avaient rejoint Monaco en partant de la région parisienne lors du premier Rallye de Monte-Carlo en 1911. Cette fois, le départ n’aura pas lieu de Paris mais de Fontainebleau, dans le cadre idyllique de son château du 12ème siècle.

De l’électrique et de l’hydrogène au départ

35 équipages d’aventuriers des temps modernes seront au départ de cette première édition. Si le règlement prévoit d’ouvrir le rallye à six catégories de voitures, il faudra attendre les prochaines années pour voir sur la ligne de départ des véhicules solaires ou à air comprimé. Par contre, les véhicules électriques, à hydrogène ou mixtes (électrique + hydrogène) seront de la partie. En électrique, tous les leaders du marché seront présents, de la Renault Zoé à la Nissan Leaf en passant par la Kia Soul, la BMW i3, la Tesla Roadster et la Tesla S. Du côté de l’hydrogène, 6 véhicules seront au départ : des Toyota Mirai et des Renault Kangoo transformés par Symbio FCell. Tous ces équipages devront rallier la Principauté de Monaco en 3 étapes parsemées de zones de régularité.

Apprivoiser autonomie et consommation

La première, dont le départ sera donné le 12 octobre à 14h30, se disputera entre Fontainebleau et Alès, en passant par le circuit de Nevers Magny-Cours. Une épreuve de régularité qui nécessitera une grosse préparation logistique en amont, ainsi qu’une parfaite connaissance de son véhicule. En effet, le choix du parcours et des ravitaillements sera libre, avec un système de suivi instantané et de vérification du kilométrage par GPS. De quoi contraindre les concurrents à apprivoiser autonomie et consommation de leurs véhicules en fonction de leur itinéraire. Un parcours libre mais avec un impératif, sous peine d’être pénalisé : atteindre le Parc de rechargement situé sur la Place de la Mairie d’Alès avant le 14 octobre à 11h.

Une épreuve de régularité unique en son genre

Alès qui sera le théâtre d’une épreuve de régularité unique en son genre disputé sur le circuit « Asphalte » du Pôle Mécanique de la ville. Après un tour de reconnaissance, les concurrents devront établir lors du second tour un temps de base à une vitesse moyenne tirée au sort avant le départ. Un temps qu’ils devront égaler lors de leur troisième boucle pour éviter les pénalités. Un exercice inédit qui devrait être assez compliqué à réaliser. Les participants auront toutefois la nuit pour se remettre de leurs émotions avant de prendre le départ de la seconde étape en direction de Monaco. Une étape avec de nouveau un itinéraire libre, mais comportant trois épreuves de régularité entre Fontvieille et Eyguières, Manosque et Montmeyan, puis Régusse et Draguignan.

Une « Nuit du Turini » pour finir

Prévue le 15 octobre à partir de 12h, l’arrivée en Principauté ne signifiera pas la fin du rallye pour les concurrents puisqu’ils devront disputer une 3ème étape (Monaco-Monaco) qui s’apparente à la fameuse « Nuit du Turini » qui fait partie de la légende du Rallye de Monte-Carlo. Ils prendront ainsi le départ à 20h30 pour une ultime boucle ponctuée de trois zones de régularité entre Monti et Lucéram, puis Lucéram et Moulinet, et enfin entre Moulinet et Sospel où les pilotes en découdront pour la victoire finale. Pour l’e-Rallye de Monte-Carlo, ce n’est pas la vitesse qui primera, mais la consommation que les concurrents devront gérer au mieux, quitte à rouler à une moyenne plus basse, pour être certain de pouvoir effectuer la totalité de cette fameuse boucle de nuit qui clôturera en beauté cette première édition.

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