Dernière ligne droite pour la campagne de financement participative de notre adhérent eBikeLabs, dont nous avions relayé l’appel mi-avril dernier. Avec un seuil minimal escompté de 410.000 euros, il s’agit de renforcer les fonds propres de la jeune entreprise et de fédérer un réseau afin de consolider le développement de la société. Sur la plateforme de crowdfunding raizers.com, il suffisait que le curseur symbolisant l’objectif atteigne les 75% pour bénéficier du soutien des professionnels et particuliers qui font confiance à la start-up. Il est aujourd’hui à 77% pour presque 420.000 euros promis. Contre un ticket d’entrée fixé à 500 euros, il reste encore quelques jours pour être de l’aventure. Dirigeant cofondateur de eBikeLabs, et utilisateur de vélo à assistance électrique depuis 2011, Maël Bosson commente pour l’Avem le succès de l’opération. Il laissera la parole à 4 investisseurs clés.
76 investisseurs
« Nous avons le plaisir de pouvoir annoncer que notre campagne de financement participatif est un succès puisque nous avons atteint le seuil clef de 410.000 euros pour valider le financement via 76 investisseurs. Nous stopperons donc la campagne le vendredi 16 Juin pour nous concentrer sur le développement d’eBikeLabs », explique Maël Bosson. Il se réjouit : « C’est à la fois une grande satisfaction mais aussi de nouvelles responsabilités. Ce financement nous ouvre des perspectives de fort développement à l’international. Plus que jamais, nous pensons être à même de développer des services et technologies pour démocratiser le vélo électrique. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, je les invite dès à présent à s’inscrire sur www.ebikemaps.com ».
Crowdfunding
Pourquoi avoir choisi une campagne de crowdfunding plutôt qu’un fonds d’investissement classique ? A cette question, Maël Bosson répond : « Depuis le début de notre histoire, nous développons un esprit collaboratif dans toutes nos actions. Il nous a paru donc naturel de partager le capital de notre société avec des utilisateurs de nos produits et services et des entrepreneurs expérimentés pour concrétiser ces liens qui nous unissent via le développement d’eBikeLabs. Concrètement, nos 76 investisseurs sont autant d’experts avec des compétences précises qui nous accompagnent au jour le jour dans nos problématiques et nous ouvrent leurs réseaux ».
La dynamique se poursuit
Finalement, puisque le seuil minimal a été atteint, pourquoi continuer la campagne ? Est-ce que les investisseurs potentiels ne vont pas se désintéresser de l’affaire désormais ? « Cette fin de campagne est particulièrement excitante ! Maintenant que le seuil de validation de la campagne, de 75%, est dépassé, nous observons avec sérénité un certain enthousiasme fédéré autour de notre proposition d’investissement. Les investisseurs continuent d’affluer avec un certain dynamisme. En effet, il est encore possible de prendre des parts au capital jusqu’au vendredi 16 juin sur www.raizers.com. Il ne reste plus que quelques jours, alors il ne faut plus hésiter ! C’est ouvert à tous, particulier ou entreprise, dès 500 euros ».
Investir dans la santé
Pour accompagner sa campagne, eBikeLabs a souhaité donner la parole à 4 de ses investisseurs. Médecin-chercheur au CHU de Grenoble (38), le professeur Pierre Albaladejo témoigne dans une vidéo de ce que peut apporter au secteur de la santé le principe de vélo électrique connecté développé par notre adhérent. « Le vrai problème du vélo électrique, c’est qu’il n’y a pas de personnalisation possible entre la personne qui fait du vélo et les performances du vélo électrique. eBikeLabs propose un contrôleur qui permet d’adapter l’effort que veut faire la personne aux performances du vélo électrique », explique le professionnel de santé. « Si on prend ça sur le plan médical, on pourrait aussi imaginer que le prescripteur puisse proposer des programmes grâce au contrôleur eBikeLabs », poursuit-il. Le professeur Albaladejo discerne un autre rôle pour ce dispositif, celui d’un motivateur qui augmente l’estime de soi. Il rappelle que le VAE est positif pour gommer certains risques cardiovasculaires et ostéo-articulaires. Ceci explique son souhait d’investir dans les projets développés par eBikeLabs.
Investir dans l’innovation
A la tête de Webmecanik, et expert en marketing automation, Stéphane Couleaud a été séduit par la stratégie de développement d’eBikeLabs, mais aussi par l’application eBikeMaps, disponible sur bornes totems chez de plus en plus de professionnels du cycle et du tourisme, qui permet de faire le bon choix de VAE en fonction de sa propre morphologie et de ses besoins. « eBikeLabs a une approche très différenciante du marketing automation », souligne-t-il, mettant en avant cette possibilité d’avoir une relation commerçante au-delà du contact physique. Il qualifie les totems de la start-up « d’excellent outil de qualification », pour « une approche extrêmement segmentante et ciblée » qui permet de « délivrer le bon contenu, au bon moment à la bonne personne ». S’il a décidé d’aider la jeune entreprise, c’est parce qu’elle « a une offre qui rencontre du succès, qui est cohérente et qui demande à être développée ».
Investir dans le développement d’une nouvelle entreprise
Emmanuel Turlot est président de Araymond Energies. Depuis une dizaine d’années, il accompagne de jeunes entreprises dans leur développement. Il explique ce qu’il a trouvé de positif et encourageant chez eBikeLabs : « une équipe extrêmement motivée et extrêmement réactive ; qui a su se structurer ; des gens qui savent rester concentrés sur un objectif ; une capacité à écouter les clients, le marché, les conseils et d’en tenir compte pour réagir et prendre les bonnes décisions ». Pourquoi investir dans cette start-up, selon lui ? Parce qu’elle « est au cœur de la transformation sociétale énergétique, est prête à décupler l’adoption du vélo électrique, et est accompagnée par des investisseurs très expérimentés ».
Investir dans la mobilité durable
Directeur commercial dans le domaine du sport et du vélo électrique, Jacky Joubert a entouré de son expertise les dirigeants d’eBikeLabs pour accompagner l’entreprise dans son développement commercial. « J’ai pu porter l’offre eBikeLabs en direction de tous les acteurs du vélo en Europe ; il y a eu une très bonne réception de cette offre de leur part, et nous avons pu travailler ensemble, affiner l’offre et être en mesure aujourd’hui de la proposer aux acteurs du marché et aux utilisateurs du vélo à assistance électrique », témoigne-t-il. Il en déduit « de belles perspectives devant nous pour ce marché à fortes perspectives de croissance, que ce soit pour l’offre totem en direction des magasins ou que ce soit pour l’offre du contrôleur qui va concerner tous les usagers à terme du vélo à assistance électrique ». A la question « Pourquoi investir maintenant ? », il répond : « Parce que c’est maintenant que ça se passe, c’est pas dans 1 an, c’est pas dans 5 ans, et que c’est une belle opportunité à saisir ! ».
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