Ce sera une des grandes nouveautés de l’année 2019 sur le marché des voitures particulières électriques : le Mercedes EQC va tenter d’ouvrir pour le constructeur allemand une vraie gamme de modèles 100% électriques à batterie de traction. Jusque-là, son implication dans la mobilité branchée apparaissait comme trop timide, avec une attention plus importante sur les hybrides rechargeables. Aux clients et prospects dont il possède les adresses de messagerie, Mercedes vient de confirmer que son SUV électrique sera lancé sur les routes dès le milieu de l’année prochaine. C’est l’occasion d’en rappeler les caractéristiques principales, avec 2 vidéos à l’appui, dont une qui permet de découvrir l’intérieur sous tous les angles et en particulier le large panneau numérique et tactile qui englobe l’affichage habituel derrière le volant et la tablette tactile de navigation et commandes.
Pour la performance
L’engin à beau être imposant, il ne lui faut que 5,1 secondes pour atteindre les 100 km/h, départ arrêté ! Et cela, grâce à ses 2 moteurs, 1 par essieu, qui fournissent une puissance maximale cumulée de 300 kW et un couple de 765 Nm. Des données qui font jouer le Mercedes EQC dans la même cour que le Tesla Model X (310 kW et couple de 660 Nm pour le 90D, et 396 kW – 967 Nm pour le P90D), mais aussi l’Audi e-tron (265 kW – 561 Nm, et 300 kW – 664 Nm avec la fonction boost exploitable pendant 8 secondes) qui arrive également sur le marché l’année prochaine, ou encore le Jaguar i-Pace déjà disponible (294 kW – 696 Nm). En marche normale, c’est le moteur installé à l’avant qui fait avancer le véhicule 100% électrique. Celui en prise avec les roues arrière vient en renfort lors des appels de puissance importants.
400 km
Mercedes communique encore sur une autonomie de 450 kilomètres selon le cycle combiné NEDC. Le standard WLTP désormais en vigueur devrait ramener ces chiffres un peu en dessous des 400 kilomètres. Ce rayon d’action est obtenu d’une batterie lithium-ion de 80 kWh de capacité utile, segmentée en 6 modules ((2 x 48 cellules) + (4 x 72 cellules)). Elle peut être rechargée jusqu’à une puissance de 110 kW DC (Combo CSS). Ainsi, il ne faut qu’une quarantaine de minutes pour régénérer le pack entre 10 et 80%. Grâce à son chargeur embarqué 7,4 kW AC refroidi par eau, l’EQC sait aussi exploiter les bornes lentes et accélérées qui sont nombreuses en France, ainsi que les prises du garage. La batterie est dotée d’un système de régulation thermique qui, tout en gommant les plages de température interne susceptibles d’altérer la durée de vie des cellules, efface les variations d’autonomie causées par le froid hivernal.
Autonomie à préserver
Pour un rayon d’action maximal, le Mercedes EQC dispose de différents dispositifs étudiés en conséquence. Tout d’abord un système de navigation qui indique en priorité l’itinéraire « le plus rapide en fonction du temps de charge le plus court ». Egalement l’adaptation de la vitesse en prévision d’un embouteillage. Pompe à chaleur et fonction de pré-climatisation permettent de bénéficier d’une température convenable à bord sans trop consommer d’énergie, donc en ne réduisant pas exagérément l’autonomie. Le prix de l’EQC ? Mercedes devrait prochainement le communiquer. Il faut s’attendre à le trouver dans une fourchette de 90.000 à 100.000 euros pour la version d’entrée de gamme.
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