Disputé pour la première fois sur l’intégralité du mythique circuit que les Formule Un empruntent dans les rues de la Principauté, l’ePrix de Monaco a donné lieu samedi à une course particulièrement spectaculaire. Une course remportée par António Félix da Costa au volant d’une DS Techeetah. Le champion de Formule E en titre s’est imposé en prenant la tête dans le dernier tour d’une course marquée par plusieurs changements de leaders et de nombreux dépassements sur un circuit pourtant réputé pour la difficulté d’en réaliser.
Auteur du meilleur temps de la Superpole, António Félix da Costa était pourtant parti en tête de la course la plus prestigieuse de la saison de Formule E. Mais assez rapidement il dû laisser le commandement à Robin Frijns, très incisif à bord de sa Virgin, puis à Mitch Evans qui parvint à placer sa Jaguar en tête jusqu’à un demi-tour de l’arrivée. António Félix da Costa était cependant toujours en embuscade et, au prix d’une manœuvre particulièrement risquée peu après la sortie du célèbre tunnel monégasque avant la nouvelle chicane, le pilote portugais réussissait à reprendre les commandes pour s’adjuger la victoire tandis que Robin Frijns sautait Mitch Evans sur la ligne pour s’octroyer la seconde place.
Des dépassements spectaculaires
Outre le dernier dépassement victorieux de da Costa, cet ePrix de Monaco a été émaillé par de nombreux dépassements dont certains très spectaculaires comme celui réalisé par Mitch Evans en pleine montée à Beau Rivage pour prendre la tête de la course. Sur ce circuit où il est très difficile de doubler, ce qui donne parfois des courses monotones, ces dépassements ont été rendus possibles par la spécificité de la Formule E et en particulier la possibilité d’utiliser le « Mode Attaque » deux fois par ePrix. Si l’obligation de sortir de la trajectoire pour le déclencher fait d’abord perdre deux ou 3 places lorsque la course est très serrée, le surcroit de puissance qu’il autorise rend ensuite possible les dépassements, ce qui a rendu la course passionnante.
Outre DS Techeetah qui a retrouvé toutes ses couleurs en Principauté avec le victoire de da Costa et la quatrième place de Jean-Eric Vergne auteur du meilleur tour en course, l’équipe Jaguar a également su tirer son épingle du jeu lors de cet ePrix de Monaco avec le podium de Mitch Evans et la septième place de Sam Bird. Il n’en a pas été de même pour Mercedes qui pourtant dominait largement le début de saison. Complètement plombées par des essais qualificatifs ratés, les flèches d’argent n’ont jamais été en mesure de peser sur la course qu’elles ont même abandonnée avant le passage devant la ligne d’arrivée.
Des classements resserrés
Conséquence de cette défaillance des Mercedes, les classements des championnats pilotes et constructeurs se sont considérablement resserrés après l’épreuve monégasque. Avec 57 points, le pilote Mercedes Nyck de Vries n’est plus leader et est désormais devancé par Robin Frijns (62 pts), mais aussi talonné par Mitch Evans (54 pts) tandis que le champion en titre António Félix da Costa revient dans le jeu avec 52 points. Si Mercedes conserve la tête du championnat constructeur avec 105 pts, elle ne compte plus que deux points d’avance sur Jaguar alors que DS Techeetah est le grand bénéficiaire du week-end avec 41 points marqués à Monaco. Revenu sur le podium avec 98 pts, elle conserve désormais toutes ses chances d’obtenir un troisième titre consécutif.
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