Alors que les prix des énergies fossiles sont mis sous pression par des crises multiples, le passage à la voiture électrique apparaît de plus en plus comme la solution la plus durable et séduisante pour la mobilité individuelle.
Mais attention, là aussi les tarifs vont s’envoler, qui parfois font perdre tout ou partie du bonus écologique.
Différentes solutions existent pour passer dès maintenant à l’acte d’achat, plutôt que de devoir subir plusieurs centaines ou milliers d’euros supplémentaires sur la facture.
Quelles sont les crises qui ont touché de plein fouet le marché de la voiture électrique neuve ? Les difficultés ont commencé avec la pandémie de la Covid-19. Les périodes de confinement ont provoqué des arrêts de construction des véhicules, mais aussi de certaines pièces qui entrent dans leur processus de fabrication.
C’est l’étranglement au niveau de l’approvisionnement en semi-conducteurs qui est le plus délicat à gérer pour les industriels. Plus que dans les modèles essence ou diesel, ces éléments sont omniprésents dans les voitures électriques. Et ce, du fait d’un taux d’équipement en dispositifs électroniques plus important.
Hiver 2020-2021 particulièrement long et rigoureux, stocks énergétiques au plus bas et qui se reconstituent difficilement, développement industriel sans précédent dans de vastes pays comme la Chine et l’Inde : le marché de l’énergie est sous tension. Le gaz naturel est le plus touché.
Le pétrole également, dont un des effets les plus visibles et les plus directs pour les automobilistes est l’augmentation du prix des carburants à la pompe, avant le coup de pouce du gouvernement. Ces énergies sont également exploitées pour fabriquer les voitures, qu’elles soient électriques ou non.
Les constructeurs ne vont pas pouvoir absorber longtemps ces hausses de coûts sans les répercuter sur les tarifs affichés en concession.
La crise supplémentaire déclenchée par la Russie en voulant soumettre l’Ukraine aggrave encore une situation tendue et complexe. Elle joue à nouveau sur le prix des énergies, mais aussi sur l’approvisionnement de certains équipements ou matériaux. Des constructeurs ont déjà fait savoir qu’ils sont touchés par un manque de pièces produites en Ukraine.
Le conflit a en outre jeté le doute sur la disponibilité du nickel encore très présent dans la fabrication des batteries des véhicules électriques. Des cellules existent qui se passent de ce matériau et du cobalt. Ainsi avec la technologie lithium-soufre qui n’est cependant pas encore accessible.
Pionnier de la mobilité électrique, Tesla a été également en avance pour augmenter le prix de ses voitures. En dépassant les 60 000 euros, le Model Y n’est plus éligible au bonus gouvernemental de 2 000 euros si l’on savait ne pas être trop gourmand avec les options et la version.
C’est pire encore avec la Model 3 dont le tarif de base démarrait début mars 2022 à 43 800 euros, soit 37 800 euros après déduction de l’aide environnementale. Différentes augmentations ont amené la « petite » berline américaine à 49 990 euros, et réduit le bonus à 2 000 euros.
Celui qui comptait acheter début mars une Model 3 d’entrée de gamme, devra aujourd’hui allonger son budget de plus de 10 000 euros.
Les autres constructeurs vont très certainement suivre, avec cependant des effets plus limités. Ainsi Dacia pour sa Spring. Nous le savons, d’autres marques ont déjà pris des décisions similaires, qui seront bientôt révélées.
C’est donc le moment de signer pour les voitures électriques qui ont à ce jour conservé leur grille tarifaire. Attendre risquerait bien de vous coûter au final plus cher que de passer à l’acte rapidement. Différentes possibilités de financement pourraient vous faciliter l’opération.
Qu’il soit proposé par votre banque ou votre assurance, un autre établissement en ligne ou non dont les offres vous auront séduit, ou encore le constructeur qui travaille lui-même avec une société financière, le crédit classique est souvent la solution privilégiée par les automobilistes en temps normal.
Simple, il offre une vue très précise sur le calendrier des échéances et la situation qui sera la vôtre à son terme. Vous serez alors en toute possession d’un véhicule dont vous pourrez disposez comme bon vous semble. Soit, par exemple, en continuant à l’utiliser, soit en le revendant pour passer à autre chose.
Qu’il s’agisse d’un prêt personnel ou précisément réservé à l’achat d’une voiture en particulier, le crédit apparaît souvent, pas forcément de façon légitime, comme la possibilité la plus économique de financement en passant par une société spécialisée. A noter qu’il est parfois possible d’obtenir une offre combinée avec une formule intéressante d’assurance.
Pour décider les automobilistes à adopter leurs modèles électriques, les constructeurs proposent des formules de location longue durée avec ou sans option d’achat, avec des loyers qui apparaissent très raisonnables.
Hélas, elles supposent pour la plupart d’être éligible à la prime à la conversion qui impose la destruction d’un modèle diesel ou essence considéré aujourd’hui comme trop polluant. Parfois l’offre porte sur une version très précise difficile à trouver chez les concessionnaires ou dont l’équipement est peu satisfaisant.
Au final, les LOA et LLD sont souvent plus coûteuses et laissent le bénéficiaire sans véhicule au terme du contrat, à moins d’opter pour son rachat si cette possibilité est prévue. Pourtant elles permettent de disposer d’un véhicule électrique de suite, quand une demande de crédit ne serait pas acceptée par un organisme financier.
Une nouvelle demande de crédit est le plus souvent refusée aux particuliers et professionnels qui cumulent déjà plusieurs engagements de ce type et sont arrivés à un taux de remboursement tout juste compatible avec leurs revenus.
Des organismes financiers se sont spécialisés dans le rachat de crédits avec pour avantage principal de tout regrouper sur un seul contrat, avec un calendrier unique de remboursement. Ce qui se traduit par un seul prélèvement mensuel sur le compte bancaire.
Une bonne surprise est souvent au rendez-vous : des économies en termes d’intérêts à payer et une souplesse retrouvée. Il peut alors devenir possible d’intégrer un nouvel achat, comme celui d’une voiture électrique, par exemple. Pour le savoir, il suffit d’effectuer une simulation en ligne.
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