L’annonce de la fin des ventes des véhicules thermiques neufs et le développement des zones à faibles émissions imposent aux entreprises qui exploitent des flottes à opter pour des modèles plus vertueux pour l’environnement.
Le nouvel outil proposé par La fabrique de la Logistique présente plusieurs énergies alternatives de substitution au gazole. Les différentes solutions ne demandent pas toutes le même effort d’investissement, ni n’affichent un impact CO2 identique.
« Initiée par l’Ademe, La Fabrique de la Logistique est une communauté ouverte et structurée autour d’un écosystème d’utilisateurs qui co-construisent des solutions Supply Chain innovantes, en apportant leurs compétences et leurs ressources », peut-on lire sur la page d’accueil Web dédiée à cette structure.
En croisant les chiffres de la base carbone avec ceux des consommations issus de simulations réalisées par l’Ifpen, l’application Verdir ma flotte permet d’opposer entre elles les solutions qui se basent sur des groupes motopropulseurs électriques, hybrides, ou fonctionnant avec du GNC, du bioGNC ou du B100. Elles sont toutes éligibles à la vignette Crit’Air 1, sauf les véhicules électriques qui sont distingués par le macaron vert spécifique.
Le simulateur propose aussi le HVO et le B7 qui ne font pas mieux que de se classer en Crit’Air 2.
Au 14 juillet 2022, 3 silhouettes de camions sont incluses : porteurs 12 ou 14 tonnes, et tracteurs 44 tonnes.
Pour chacune de ces catégories, et des énergies alternatives, des valeurs sont déjà données concernant le prix d’achat des véhicules, l’aide éventuelle du gouvernement, le coût annuel de la maintenance, celui de l’assurance, la valeur de revente à terme, le kilométrage par exercice, la répartition des usages (urbain, extra urbain, autoroute) et le pourcentage moyen de chargement par rapport à la charge utile.
Il ne s’agit que de propositions qu’il est possible de remplacer simplement par vos propres chiffres. Pour exemple, un porteur 19 tonnes électrique coûterait 237 245 euros, face aux autres solutions toutes plus légères à ce niveau : hybride = 100 059 euros ; GNC/bioGNC = 98 312 euros ; HVO et B100 = 84 907 euros ; B17 = 83 907 euros.
Pour 80 000 km totalisés à l’année, uniquement sur des trajets urbains, et avec une moyenne de pourcentage de chargement à 35 %, et en laissant les autres valeurs renseignées par défaut, le TCO (le coût total de possession) pour la solution électrique est déjà concurrentiel avec la quasi totalité des autres énergies alternatives.
Seul l’hybride fait encore sensiblement mieux, et, dans une moindre mesure, le B7 non éligible à la vignette Crit’Air 1. Un bouton permet de visualiser le détail des dépenses (amortissement du prix d’achat sur la durée, assurance, énergie, maintenance).
Au bout de 10 ans, les camions branchés seraient sur la première marche du podium pour le TCO. Ils le sont cependant depuis le départ concernant les émissions de CO2.
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