Vélos à assistance, gyroroues ou trottinettes électriques, les engins de déplacement personnel (EDP) sont une solution qui séduit de plus en plus de personnes pour la mobilité urbaine et/ou pour les trajets multimodaux. N’oubliez cependant pas de vous mettre en règle du côté de l’assurance.
Depuis plusieurs années, les trottinettes et patinettes sont sorties de l’univers des jeux de plein air pour enfants. Il s’agissait au départ de rendre les déplacements plus funs dans les grandes villes. De jeunes adultes ont vite adopté ce mouvement, d’autant plus s’ils avaient une tendance de geek dynamique et que les transports en commun ou la circulation automobile étaient problématiques.
D’ailleurs on a trop longtemps opposé la voiture individuelle avec le recours aux autobus, trams, métros. Mais il faut bien comprendre que de passer d’une bulle personnelle, à un mode de déplacement où l’on se retrouve parfois trop serrés avec d’autres usagers sans communiquer avec eux la plupart du temps, n’est pas toujours très bien vécu.
Ce n’est tout simplement pas vivable pour un nombre important de personnes. Pour elles, les gyroroues, vélos et trottinettes électriques sont une solution de mobilité bien plus acceptable. Il existe même un kit Omni qui permet de coupler un fauteuil roulant avec ces dernières.
Le développement des EDP électriques, que l’on retrouve également nommés « NVEI » (nouveaux véhicules électriques individuels), aurait pu être limité à une fraction minime des personnes qui ont des besoins de se déplacer quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail ou d’enseignement. Mais les raisons de les exploiter s’empilent les unes sur les autres au point que les chiffres des ventes ne cessent de croître.
La crise sanitaire de la Covid-19 a accentué le mouvement. Doute sur l’efficacité des masques, barres touchées par un peu tout le monde pour se tenir dans les transports en commun, affluence inquiétante aux heures de pointe : à force de nous rabâcher qu’il vaut mieux éviter les sorties dans les restaurants, cinémas, boîtes de nuit et autres lieux de loisirs très fréquentés, prendre le tram, le train, le bus ou le métro est devenu à haut risque dans la conscience des usagers réguliers ou occasionnels.
Les aides de l’Etat pour s’équiper d’un vélo neuf, et même pour la révision d’un ancien modèle ou se remettre en selle, ont également favorisé le report sur la mobilité douce. Désormais, ce sont les instabilités sur la disponibilité et le prix des énergies qui vont emporter de nouveaux automobilistes lassés de voir exploser le budget carburant.
Beaucoup trop d’utilisateurs de trottinettes, vélos et autres petits engins électriques ignorent encore qu’ils doivent être couverts de façon impérative par une assurance pour pouvoir les pratiquer. A minima, la garantie en responsabilité civile suffit. Même si elle est en général gratuite, il faut en faire la demande préalable à son assureur. Si ça n’a pas été fait lors d’un accident avec un tiers, c’est trop tard ! Cette couverture est cependant minimaliste.
Pour davantage de sécurité, assurez votre mobilité urbaine avec Parachut. Cet organisme propose des formules regroupées dans une gamme baptisée « Mobiliti » et étudiée pour prendre en compte aussi les vols, pannes et casses. Même les problèmes d’oxydation dus à l’usage d’une trottinette ou d’un vélo électrique par temps pluvieux peuvent être pris en compte.
Dans le cas d’une panne, leurs experts vont chercher à en identifier l’origine afin de ne pas vous retrouver trop longtemps privé de votre engin quotidiennement utilisé. Si l’engin était trop endommagé, il pourrait être remplacé par un modèle de qualité équivalente. La grille tarifaire débute à moins de 10 euros par mois.
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