Pour l’ouverture du salon Hyvolution qui se tient à Paris aujourd’hui et demain, 1er et 2 février 2023, France Hydrogène qui fédère la filière vient de communiquer les chiffres clés 2022 concernant la mobilité H2.
Pour rappel, même si quelques entreprises s’activent à faire fonctionner à la molécule H2 des blocs thermiques, la très grande majorité des véhicules hydrogène sont des modèles électriques équipés d’une pile à combustible.
Le plus souvent, l’architecture compte également une batterie, dotée d’une capacité modérée en général. Ce n’est cependant pas toujours le cas. Ainsi pour la nouvelle génération des vélos de Pragma Industries, l’entreprise s’appuie à la place du pack lithium-ion sur des supercondensateurs.
France Hydrogène chiffre à 1 155 le nombre de véhicules H2 en circulation dans notre pays, dont : 550 voitures (pas mal de taxis Hype), 323 engins de manutention, 240 vélos, 3 camions et une benne à ordures ménagères. Sans oublier les 33 bus, dont le nombre va exploser avec plus de 700 exemplaires déjà en commande.
En 2022, le maillage pour l’avitaillement en hydrogène était encore un peu chiche en France avec 58 stations. Un millier d’adresses sont espérées à horizon 2030. En étape intermédiaire, 2025, avec 225 projets d’ouvertures. La priorité est bien entendu donnée à l’hydrogène décarboné, et même à la molécule obtenue de sources renouvelables.
La puissance d’électrolyse installée ne cesse de croître. De 5 MW en 2021, elle a presque triplé l’année dernière (13 MW). France Hydrogène précise que ces chiffres « correspondent aux capacités des stations de recharge avec production d’hydrogène sur site (comme à Pau, Houdain, Auxerre ou encore St Cloud) mais également au site dédié de production de Lhyfe en Vendée ».
Ajoutons que ce dernier fournit par exemple la station multi-énergies vertes de La Roche-sur-Yon. L’objectif formulé au titre de la stratégie nationale est de 6,5 GW.
Dans l’Hexagone, 19 usines sont mobilisées pour fabriquer des équipements servant directement ou non la mobilité hydrogène. Il en sort ainsi des piles à combustibles, des réservoirs, des véhicules, des éléments pour les stations d’avitaillement, des électrolyseurs, etc.
Et ce, sans compter les nombreuses autres unités qui leur fournissent des composants et « font partie intégrante de la chaine de valeur ».
Avec 2 300 postes de plus qu’en 2021, la filière française a pesé 5 800 emplois directs en 2022. A la fin de la présente décennie, la courbe devrait passer le seuil des 100 000. « Le développement de la filière est tel que des tensions dans le recrutement se font déjà sentir », témoigne la fédération. D’où un coup de boost porté sur la formation.
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