Déjà présenté il y a quelques mois par Hyundai, le robot automatique de recharge a reçu quelques améliorations. Il sera prochainement visible au salon de la mobilité qui se tiendra à Séoul (Corée du Sud) du 31 mars au 9 avril 2023.
Pour automatiser le ravitaillement en énergie des véhicules électriques, il y a 2 solutions principales : la recharge par induction et la robotique. Hyundai s’attend au développement de cette seconde possibilité, en intégration à un écosystème plus large.
Pour le groupe coréen, les robots de recharge pourraient être combinés à des systèmes autonomes de gestion du stationnement pour les véhicules électriques. D’autres constructeurs ont travaillé précédemment le sujet. En 2015, par exemple, Tesla avait mis en scène son serpent-chargeur.
La solution imaginée par Hyundai va plus loin, puisqu’elle vise la compatibilité avec un maximum de bornes de recharge. Elle serait fonctionnelle par tous les temps et se jouerait des obstacles potentiels. Ainsi, une personne distraite qui risquerait de chuter en heurtant le système serait prévenue par un message sonore, après détection par des lasers.
Pour le bon fonctionnement de son robot de recharge à bras, Hyundai exploite la vision 3D par caméra en couplage avec l’intelligence artificielle. Ainsi, le système permet de brancher correctement le câble de la borne dans le connecteur du véhicule électrique.
Une automatisation maximale peut être obtenue grâce à un dialogue entre la voiture et le robot. La trappe abritant, par exemple, la prise Combo CCS, s’ouvrira ainsi d’elle-même. Quid toutefois des caches imposés par notre législation ? La vidéo de 69 secondes publiée par le constructeur sur son compte Youtube oublie pour l’instant ces derniers.
A la fin de l’opération de ravitaillement en énergie, le robot débranche le câble de la borne, et envoie 2 messages. Le premier au véhicule afin d’activer la fermeture automatique de la trappe. Le second sur le smartphone de l’électromobiliste pour lui indiquer la fin de la recharge. On imagine que dans un parking automatisé, la fonction valet permettra de déplacer le véhicule vers une autre place, afin de présenter un autre véhicule électrique devant la borne.
Parmi les bénéfices de la recharge au moyen d’un bras robotisé, supprimer une contrainte de plus en plus pesante pour les électromobilistes. Il s’agit de la manipulation du câble de la borne qui devient davantage éprouvante du fait des puissances de recharge toujours plus importantes.
Avec le système de refroidissement intégré, les câbles sont de moins en moins flexibles et de plus en plus lourds. Les personnes à mobilité réduite, en particulier, seraient libérées d’un processus qui pourraient les dissuader de passer à l’électrique.
Le robot devra être en mesure de supporter à son tour les contraintes, et en particulier le poids du câble, tout en opérant en finesse.
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