Excellente rentrée pour les véhicules électriques dont les immatriculations en septembre affichent une croissance de 34% par rapport à 2022. Avec 30 172 immatriculations, les véhicules électriques atteignent une part de marché record de 19%. Dans les ventes, ils pèsent désormais plus de deux fois plus que les véhicules diesel (8,5% en septembre). Ceci dans un contexte où le marché automobile dans son ensemble retrouve des couleurs avec une hausse de 10,75%. Avec 1,29 million d’immatriculations depuis le début de l’année, le marché retrouve peu à peu son niveau d’avant Covid. La transition vers une mobilité sans émission commence à devenir une réalité. Sur les neuf premiers mois de 2023, on enregistre en effet près de 210 000 immatriculations de véhicules électriques. Cela représente 15,9% du total des mises en circulation sur les routes françaises.
Au sommet des immatriculations de véhicules électriques en septembre, la Tesla Model Y domine encore largement la concurrence. Avec la livraison de 5 035 exemplaires, la Model Y figure même dans le Top 5 des immatriculations toutes énergies confondues. En 2023, Tesla a déjà mis en circulation en France 27 458 Model Y. Avec sa fabrication au sein de la Gigafactory de Berlin, la Model Y devrait continuer à bénéficier du bonus écologique. Un bonus dont l’obtention suite à son importante baisse de prix a fortement boosté ses ventes. De plus, la production en Allemagne permet des livraisons beaucoup plus régulières que celles de la Model 3. Ces dernières ont une nouvelle fois fait le yoyo cet été. Ainsi, elle occupait en août la seconde place du classement des immatriculations de véhicules électriques. Revirement complet en septembre où la Model 3 ne figure même pas dans le Top 10.
Derrière la Tesla Model Y, la Peugeot e-208 réalise aussi un très bon score en septembre avec 3 924 immatriculations. Numéro un des ventes de véhicules électriques en 2022, la Peugeot e-208 a depuis un peu marqué le pas. En septembre, elle revient au premier plan et confirme le redressement qu’elle avait commencé à opérer en août (1 915 immatriculations). Ceci alors même que sa nouvelle version n’a pas encore fait son apparition dans les concessions. Une nouvelle version avec un nouveau visage et une amélioration des performances, notamment en matière d’autonomie. De quoi a priori pouvoir séduire de nouveaux clients. Autre marque du groupe Stellantis, Fiat connait également un beau succès en septembre avec 2 455 exemplaires mis en circulation. A noter aussi, l’entrée dans le Top 10 de la Citroën ë-C4 avec 596 immatriculations.
Si les marques Stellantis peuvent avoir le sourire à la lecture des chiffres de septembre, Renault fait plutôt la grimace. Longtemps dominatrice sur le marché du véhicule électrique en France avec la Zoé, Renault traverse aujourd’hui une période difficile. En fin de carrière, la Zoé a désormais disparu du Top 10. Après des débuts prometteurs, la Mégane E-Tech electric n’a pas tenu ses promesses et n’enregistre que 1 372 immatriculations en septembre. Ses qualités ne semblent pas remises en cause, mais son prix parait élevé par rapport à la concurrence. Contrairement à d’autres, la marque au losange n’a pas encore voulu baisser significativement les prix de la Mégane. Une situation qui devrait évoluer prochainement avec le lancement en début d’année 2024 du Scénic E-Tech electric. 2024 verra aussi l’arrivée de la Nouvelle R5 électrique sur laquelle Renault fonde énormément d’espoir.
Si la Mégane électrique peine à s’imposer, elle le doit en grande partie au succès éclatant de la MG4. Avec son prix particulièrement attractif, cette berline électrique poursuit sa belle percée sur le marché français. Avec 1 945 immatriculations, elle devance largement la Mégane en septembre. La marque chinoise d’origine britannique réussit même à placer un autre modèle dans le Top 10. En effet, la MG ZS se classe en 10ème position du classement avec 585 exemplaires mis en circulation. Pour autant, l’horizon s’obscurcit pour MG. Applicables en 2024, les nouvelles règles d’obtention du bonus écologique vont en priver la MG4. Même si le prix de celle-ci restera relativement faible, une augmentation d’au moins 5 000 euros risque de dissuader nombre d’acheteurs. Par contre, d’ici la fin de l’année certains risquent de se précipiter pour profiter encore du bonus.
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