Le protocole d’accord paraphé par le groupe automobile Stellantis et Orano, opérateur international reconnu dans le domaine des matières nucléaires, prévoit la création d’une coentreprise chargée du recyclage et de la revalorisation des matières issues des batteries hors d’usage des véhicules électriques.
L’activité de recyclage de la coentreprise créée par Stellantis et Orano devrait démarrer au début de l’année 2026. En plus de recevoir en entrée des batteries de traction qui ne peuvent plus être utilisées, elle traitera les déchets de production issus des gigafactories d’Europe et d’Amérique du Nord.
En formant une boucle d’économie circulaire, il en ressortira les matériaux stratégiques que sont le cobalt, le nickel et le lithium. Ils serviront à fabriquer de nouvelles cellules qui seront assemblées dans les packs de voitures et utilitaires électriques neufs vendus dans les réseaux du groupe. Pour rappel, ce dernier est propriétaire des marques Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot, Ram et Vauxhall.
Ce rapprochement va permettre à Stellantis de respecter la directive européenne « Batteries 2031 » qui encourage l’utilisation de matériaux recyclés dans les nouvelles batteries. Mais aussi de se conformer à son objectif de neutralité carbone pour 2038 issu de son plan stratégique Dare Forward 2030. Il est question, d’ici sept ans de multiplier par 10 le chiffre d’affaires lié au recyclage et de générer plus de deux milliards d’euros à travers l’économie circulaire.
Poussés par les enjeux en matière de développement durable et de dérèglement climatique, les constructeurs sont désormais engagés dans une course pour se garantir les approvisionnements en matériaux essentiels qui entrent dans la fabrication des véhicules électriques. Ceux qui, comme Stellantis, forment des coentreprises du recyclage, consolident leur accès à ces composants stratégiques.
Par ailleurs, les services après vente des marques du groupe vont ainsi disposer d’une solution pour se débarrasser des packs lithium-ion hors d’usage. L’entreprise conjointe avec Orano intégrera les infrastructures de Stellantis et emploiera des éléments de son personnel qui bénéficiera d’une formation pour sa reconversion.
Son partenaire apporte un procédé innovant à faible émission de carbone « en rupture avec les process existants » aussi bien pour la récupération des composants des batteries que concernant la fabrication de nouveaux matériaux pour les cathodes. La masse noire qui fait liaison entre les deux activités sera raffinée dans le futur site hydrométallurgique d’Orano prévu à Dunkerque.
C’est une bonne chose, mais il faudrait aussi que Stellantis assure le remplacement des batteries en fin de vie de ses véhicules électriques. Essayez de faire remplacer la batterie en fin vie d’une Peugeot Ion ou Citroën C-Zero, on vous proposera systématiquement la mise à la casse et l’achat d’un véhicule neuf. Pas si circulaire que ça la politique Stellantis….
et l’obsolescence programmée dans tout cela. J’ ai changé de lave vaisselle deux fois en 16 ans à cause de deux roulements sur le tambour nécessitant à chaque fois un changement dudit tambour. pièce qui coute presqu’autant que la machine. J’ en arrive donc au moteur electrique,fiable dans l’absolu, maisqu’il sera bon de changer à intervalles régulier, comme un bon vieux thermique. Cela donnera du boulot aux mecano et fera tourner le business .On en reparle dans 10 ans !!! Boggy
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