Réunissant chercheurs, constructeurs et équipementiers, le congrès EEVC 2011 qui s’est tenu du 26 au 28 octobre à Bruxelles, s’est intéressé aux enjeux et aux perspectives du marché du véhicule électrique et a permis aux représentants de la commission Européenne de réaffirmer leur soutien à la filière.
Pour Mark Boukerche, responsable du programme R&D de la commission européenne, le développement du VE est un enjeu environnemental majeur pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et parvenir à remplir l’objectif de passer à une moyenne de 95 g CO2/km par véhicule vendu à l’horizon 2020. L’autre enjeu majeur est sociétal puisque l’émergence de la filière industrielle propre au VE pourrait permettre de créer plus de 12 millions d’emplois sur le sol européen.
Pour l’ACEA, Association des constructeurs Européennes, le pourrait représenter 3 à 10 % des ventes à l’horizon 2020-2025 et l’acceptation des consommateurs (prix, infrastructures, comportement) constitue un enjeu majeur.
La R&D et les batteries au cœur des préoccupations européennes
Dans le cadre de son programme « Green Car Initiative » lancé en 2008, l’Europe finance l’industrie automobile pour favoriser l’émergence de nouvelles technologiques.
Celle-ci soutient notamment le développement de nouvelles batteries, fabriquées en Europe, mais aussi d’autres programmes comme les prolongateurs d’autonomie, les systèmes d’échange batteries, le développement de nouvelles architectures électriques et hybrides ou encore le recyclage. En parallèle, l’Europe finance également les expérimentations – véhicules, nouveaux standards, infrastructures… – à travers le programme Green eMotion. « Les projets de démonstrations accélèrent le développement de produits adaptables pour le marché de masse » commente Franz-Xaver Söldner, Directeur Général responsable des transports et des carburants alternatifs.
L’enjeu politique et réglementaire
Les Etats membres de l’Union jouent aussi un rôle essentiel pour le développement de la filière à travers la mise en œuvre de politiques appropriées et favorables aux VE.
Dernier enjeu, mais pas des moindres, celui de la standardisation des infrastructures qui permettra une interopérabilité entre les états membres. Pour l’ACEA, qui a récemment émis ses recommandations, une décision doit être prise au plus tôt par la Commission Européenne. « Nous ne pouvons espérer des investissements du côté des fournisseurs d’infrastructure dans des solutions incertaines » précise Petr Dolejsi, Directeur de la mobilité durable de l’ACEA…
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