Marseille
A l’heure ou l’hyper centre de Marseille a augmenté ses restrictions en matière de circulation aux véhicules à faibles émissions, cela peut donner envie aux utilisateurs de tester ces nouvelles applications de trottinettes électriques pour leurs déplacements. Seulement voilà, au port de Marseille il y aurait presque plus de trottinettes au fond de l’eau que sur le quai, les jeter dans l’eau serait le nouveau jeu. Des bénévoles repêchent les épaves tandis que les applications de free floating embauche des médiateurs afin d’empêcher que ces actions de vandalisme se reproduisent. Le recyclage de ces trottinettes s’avère délicat et impossible pour la batterie à cause du lithium. Les batteries lithium une fois dans l’eau se dissolvent comme des grains de sel et créent une pollution chimique sévère.
Paris
La ville aux vingt mille trottinettes continue à tenter de réguler la circulation des trottinettes. Nous vous parlions cette semaine de l’arrêté municipal obligeant les trottinettes à stationner sur les places de stationnement sous peine d’amendes. D’ici la fin de l’année 2500 places dédiées seront mises à disposition pour les trottinettes par la municipalité, cela permettra de réduire les nuisances. Même si ce chiffre qui semble faible par rapport au nombre de trottinettes en circulation.
D’autres villes freinent le développement
La Métropole de Bordeaux a fixé une contrainte forte pour limiter leur diffusion, seulement 100 trottinettes par opérateurs peuvent être déployées sur le territoire de la CUB. La ville de Strasbourg a quant à elle bloqué le déploiement des engins électriques estimant que la trottinette électrique ne fait pas partie une mobilité active qu’ils cherchent à déployer. De manière général, la trottinette est devenue pour les métropoles françaises comme un vrai casse-tête. Leur déploiement a été tellement rapide que beaucoup d’entre elles ont peine à suivre pour réguler leur circulation et leur stationnement. Les villes de Toulouse et Nantes ont, elles, renoncées à accueillir des opérateurs.
L’image donné de la mobilité durable
Durant l’interview avec le gérant de Trottix réalisée par l’AVEM en mai dernier, celui-ci avait mis en garde contre le déploiement : « il faut rapidement que la législation marque le pas pour canaliser le marché. Oui, cette nouvelle offre répond vraiment à une demande, c’est une bonne chose, mais il ne faut pas que cela donne une image négative de la mobilité légère tel que c’est en train de se passer en France. » Se différenciant catégoriquement de ce type de d’offres, Trottix a mis le doigt sur les problèmes lié à leur utilisation. Entre le nom respect des règles par leur conducteur, la pollution générée par les batteries, les accidents de la route mettant en cause les trottinettes. Les trottinettes électriques, appréciés des utilisateurs, créent de nombreuses polémiques.
Des débats sur le sujet lors de Journées AVEM
Lors des Journées AVEM 2019, l’atelier intitulé « free floating, entre business plan et écologie » et la table ronde en plénière «’Transition des paysages urbains : mobilité douce et partagée pour les transports de personnes et de marchandises » couvrira le cas des trottinettes électriques en free floating et de l’orientation à venir quant à l’encadrement de leur utilisation.
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